L’économie sociale se compose d’activités économiques exercées par des structures, principalement des coopératives, des mutualités et des associations se caractérisant par le respect des principes suivants :
- Finalité de service aux membres et à la collectivité ;
- Autonomie de gestion ;
- Processus de décision démocratique ;
- Primauté de la personne et du travail sur le capital.
En organisant une mise à l’emploi formative pour ses travailleurs-bénéficiaires et par une production répondant à des besoins sociaux, Casablanco relève du secteur de l’économie sociale. Bien que les préoccupations économiques ne prévalent pas sur la dimension sociale du projet, Casablanco est malgré tout tributaire de ses activités comme entrepreneur pour exister.
« Joindre l’injoignable », c’est ce que je réponds souvent ironiquement lorsque l’on me demande ce qu’entreprendre dans l’économie sociale signifie. C’est un sentiment confus entre la promotion d’idéaux sociaux et la nécessité de faire des choix stratégiques, c’est maintenir l’équilibre entre l'organisation d'un service de qualité et le constant besoin de rendement. Autrement dit, arriver à faire résonner entre eux des tableaux de chiffres et des parcours individuels.
Si l'esprit d'entreprendre en économie sociale est celui de « joindre l’injoignable », la souplesse avec laquelle une organisation assemble ces deux antinomies est la mesure de son succès et de sa longévité. Plus que des procédures ou des stratégies, cette flexibilité est celle de personnes, de leur engagement quotidien à faire en sorte que tous, même ceux « ne remplissant pas les cases adéquates pour intégrer le marché de l’emploi », fassent partie des réalisations et des projets que nous entreprenons chaque année. extrait du rapport annuel 2013, Pieter Dehon, directeur
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